Sylvain Henri André AGNERAY est né à Paris XIIème. le 14
octobre 1966.
Il passe son enfance entre Créteil et Sangatte, Paris et Mennevret.
Peu attiré par les études, il obtient tout de même son baccalauréat de
comptabilité-gestion.
Handicapé depuis toujours par des problèmes de dos et de migraines, il
essaye tant bien que mal de mener une vie professionnelle bien remplie.
Élu conseiller municipal de la commune de Bussy Saint-Georges en 1989,
il va découvrir la politique au niveau local et gardera de ses sept
années de mandat un souvenir partagé. Cette défiance envers le sytème
alimentera en toile de fond ses romans.
Ses problèmes de santé allant en s’amplifiant, c’est tout d’abord vers
la peinture qu’il se tourne, pour passer le temps durant ses arrêts de
maladie. Durant près de vingt ans il va y revenir par périodes. C’est
après son second mariage, suivi d’une opération chirurgicale - qui n’a
pas eu les effets escomptés - qu’il est obligé de renoncer à la
peinture.
Mis en invalidité, incapable de poursuivre une activité professionnelle,
c’est aussi à cette occasion qu’un nom est posé sur ses migraines
chroniques. Il souffre d’une maladie rare « Algies Vasculaires de
la Face », que peu de spécialistes connaissent à l’époque. Les
symptômes extrêmement douloureux décrits jusqu’alors étant
« d’ordre psychosomatiques » pour les médecins qu’il a côtoyé
durant plus de vingts ans. Là encore, sa défiance envers les
« spécialistes » est toujours en toile de fond dans ses
écrits.
Nous sommes en 2007, il a confirmation que ses douleurs sont réelles et
non le fruit de son imagination, c’est bien de savoir de quoi l’on
souffre, mais ça ne suffit pas à occuper ses journées entre deux crises
!
Alors il écrit. Il invente des personnages qui, comme lui, vont avoir un
petit quelque chose, une volonté de continuer à lutter (en pantoufles
certes, mais à lutter tout de même).
Durant sa vie active, il a côtoyé et rencontré des imbéciles finis, des
personnes formidables, une source intarissable, un vivier abondant, dans
lequel il pioche au gré de ses histoires. Il a découvert la
Franc-Maçonnerie en 2001, là encore source d’inspiration, mais ne
poursuivra pas (avec regrets) en raison de ses problèmes récurrents de
santé.
Fiers de ses enfants, heureux en son foyer, il n’a pas pour vocation
d'être un modèle pour ceux qui souffrent. Pour lui, la douleur et son
traitement relèvent de l’intime, du privé. S’il a connu des mois
difficiles côté santé, il veut juste montrer qu’il faut continuer à
rester debout et mener (ou essayer de mener) une vie normale. La douleur
isole, mais chaque moment où elle s’atténue doit être mis à profit. Même
avec des troubles de la mémoire, même avec des douleurs handicapantes,
il faut garder le cap, une heure, une semaine, un mois, un an, bref
chaque instant où « c’est bien » il faut l’employer comme un
cadeau, sinon c’est la dépression assurée.
Il n’écrit pas pour passer à la télé ou faire la une des journaux, il
écrit pour transmettre, pour poilagratter aussi un peu, pour se sentir
dans son époque plutôt qu’à côté.
Alors, oui, ses livres ne sont pas académiques, son style est parfois
brouillon, sa prose un peu embrouillée, il peut rester des fautes
d'orthographe et des phrases sans verbes, il est est totalement
conscient mais il est comme ça dans sa vie. On aime ou on aime pas…
Si vous avez lu l’un ou l’autre de ses romans, n’hésitez pas à mettre un
commentaire sur le site de vente (Lulu ou Amazon), chaque petit mot est
un encouragement à donner toujours le meilleur en tirant profit de toute
remarque positive ou négative.